Gilet jaune obligatoire : règles et obligations sur trottinette électrique

Ce n’est pas un effet de style, c’est une lueur qui fend la nuit. Sur l’asphalte, trottinette électrique en main, beaucoup s’imaginent insaisissables, fonçant tête baissée – puis un freinage tardif leur rappelle la vulnérabilité de ces machines effilées.

Visualisez la scène : bruine persistante, rond-point désert, et tout à coup, un SUV dont le conducteur distingue à la dernière seconde une silhouette sombre effleurant le sol. Ce fameux gilet jaune, souvent relégué au rang d’accessoire disgracieux, devient soudain le meilleur rempart de ceux qui veulent rejoindre leur destination sans accroc.

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Ce que dit la loi sur le port du gilet jaune en trottinette électrique

Depuis leur arrivée dans les villes, les trottinettes électriques n’ont cessé de voir leur usage encadré. Le code de la route les classe désormais dans la catégorie des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). À l’appui : un principe limpide, la visibilité doit toujours primer, surtout lorsque la lumière s’éteint ou que la météo s’invite à la fête.

Chaque utilisateur de trottinette électrique doit respecter une consigne limpide : dès la nuit ou en cas de visibilité réduite (brouillard, intempéries, crépuscule), le gilet de haute visibilité devient non négociable. Ce n’est pas une question d’âge ou de longueur de parcours : tout le monde est concerné. Ce gilet rétro-réfléchissant rivalise d’importance avec les feux avant et arrière.

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• La réglementation trottinette électrique s’applique partout : chaussée, pistes cyclables, voies partagées.
• Hors agglomération, le port du gilet jaune s’impose dès que la visibilité dégringole.
• En ville aussi, la règle frappe dès que la lumière naturelle s’efface.

La France a haussé le ton avec le décret du 23 octobre 2019 : la plupart des règles de circulation des vélos s’appliquent désormais aux trottinettes électriques. Le gilet jaune devient un passage obligé : l’oublier, c’est risquer non seulement une contravention, mais aussi de finir au mauvais endroit au mauvais moment.

Dans quelles situations le gilet de haute visibilité devient-il obligatoire ?

Impossible de jouer sur les mots : la visibilité des utilisateurs de trottinettes électriques est strictement encadrée. Le gilet jaune – ou plutôt le gilet de haute visibilité rétro-réfléchissant – devient incontournable dans des circonstances très précises.

Dès que la visibilité chute, la règle s’applique. Nuit tombante, brume épaisse, rideau de pluie ou clarté faiblissante : autant de situations qui imposent cet équipement rétro-réfléchissant. Le but : permettre à chacun de rester visible, qu’on circule sur la chaussée, la piste cyclable ou une voie partagée.

• Hors agglomération, dès que la visibilité est insuffisante, le gilet jaune est obligatoire pour chaque utilisateur de trottinette électrique.
• En agglomération, le port du gilet s’impose également lors de toute baisse de luminosité : au lever ou coucher du soleil, la nuit, lors d’averses.

Côté sécurité routière, le message est sans équivoque : sans gilet de haute visibilité, on augmente les risques – et pas qu’un peu. Les 25 km/h autorisés sur une trottinette ne changent rien à l’affaire. Circuler en trottinette électrique ? Cela rime avec vigilance, et ce gilet n’est ni un gadget ni un caprice.

Sanctions et risques en cas de non-respect : ce que vous encourez

Oublier son gilet jaune lorsqu’on enfourche une trottinette électrique, ce n’est pas un simple détail oublié sur le pas de la porte. La réglementation prévoit des mesures fermes, et les contrôles de police ou de gendarmerie n’hésitent pas à sévir.

Le code de la route range l’absence de gilet de haute visibilité dans la catégorie des infractions de deuxième classe : l’addition grimpe à 35 euros d’amende forfaitaire, voire 75 euros en cas de majoration. Cette sanction tombe aussi bien en ville qu’à la campagne, dès que la visibilité l’exige.

• Contrôle routier : la sanction s’applique immédiatement en cas de manquement.
• Répétition : attention, les récidivistes s’exposent à des contrôles plus fréquents lors de leurs trajets urbains ou périurbains.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le non-respect de la réglementation trottinette électrique peut peser lourd en cas d’accident : en l’absence de gilet, l’usager peut être tenu responsable. Les assurances, lors de l’analyse d’un sinistre, examinent à la loupe le port des équipements. Pas de gilet ? L’indemnisation peut se compliquer, voire fondre comme neige au soleil.

En matière de sécurité et de respect du code de la route, rien n’est laissé au hasard. Le gilet jaune ne relève pas du choix personnel : c’est une obligation, surveillée et sanctionnée.

Bien choisir et porter son gilet jaune : conseils pratiques pour une sécurité optimale

Le gilet de haute visibilité n’est pas qu’un ticket administratif. C’est la première couche de protection, surtout pour celui qui fend la circulation sur une trottinette électrique au milieu du trafic ou sous un ciel capricieux.

Misez sur un gilet certifié EN ISO 20471. Cette norme vous garantit d’être visible, de jour comme de nuit. Préférez un modèle avec de larges bandes rétro-réfléchissantes, couvrant le torse et le dos. Fluo jaune, fluo orange : pas de timidité, ici, l’efficacité prime.

• Vérifiez l’étiquette de conformité à l’intérieur du gilet : elle atteste du respect de la norme.
• Choisissez une taille qui ne gêne pas vos mouvements, mais qui ne flotte pas non plus : un gilet mal ajusté peut vite devenir un danger.

À trottinette, le gilet jaune se porte toujours en dernière couche : par-dessus la veste, le sac à dos, ou même un poncho. Rien ne doit cacher les bandes réfléchissantes. Quant au casque, il n’est pas encore imposé aux adultes, mais il reste vivement recommandé pour renforcer sa sécurité.

Côté assurance trottinette électrique, certaines compagnies apprécient l’usage d’équipements homologués, notamment en matière de responsabilité civile. S’équiper sérieusement, c’est aussi limiter les litiges lors d’un accident.

Que vous rouliez sur les pistes cyclables ou la chaussée en ville, adoptez systématiquement le gilet dès que la luminosité baisse. Sur la route, chaque détail compte, et seul l’équipement adapté fait vraiment la différence. La sécurité ne se négocie pas à la lumière des phares : elle se décide avant même d’enfourcher sa trottinette.